" Il faut mourir d'amour ...

 

 

 

 

 

...on a pas le droit de mourir d'autre chose " chantait en 73, Patrick Juvet , le double astral d'Adrian Kane. Ce dernier ne mourra que d'une seule maladie : la passion. Infection qui le déplacera jusqu'aux pinacles de la dance music, le premier pas de cette inévitable ascension prenant la forme d'un premier album appelé naïvement " The First One" ayant été posé et bien posé. Mais avant de s'étendre sur le disque lui-mme, il faut situer le personnage : Adrian Kane possède plusieurs identités, donc plusieurs visages, donc plusieurs existences et donc plusieurs versions.

Adrian Kane

. . .D'aucun vous diront que c'est un DJ hors paire, incollable au blind test catégorie mi-lourd disco ou poids-coq variété seventies. D'autres qu'il s'agit d'un grand maître de cérémonies dance-trance-tecno. D'autres enfin, qu'aucune soirée n'est réussie sans sa présence derrière le comptoir de l'incontournable "Bar du Centre". Tous ont raison ! A croire que les journées d'Adrian durent trente-six heures ! Pour son disque, c 'est pareil, jamais variété n'aura aussi bien portée son nom . Si vous aimez les ambiances moites dans la demi obscurité des night-clubs les plus hype, vous aimerez " Tell me " ou encore " Revenge " et si pour vous, faire trembler les murs du voisin coups de "Baccara" ou de "Silver Convention" est resté une tradition hebdomadaire, vous exalterez le titre phare de l'album " Amerikane ".

 

"The First One"

Et enfin, si vous ne craignez pas les chauds et froids de la fusion disco-tecno, en bref si vous fonctionnez au même carburant que Mister Kane ce disque est pour vous. En définitive, dans le monde sans marques de la dance-music, Adrian kane pourrait bien être sous très peu un label indispensable, puisque la dance est grande et qu'Adrian est son prophête !

 

Germain Pélissier.

Lyon-Soir ( 4 octobre 1997 )
 
 

 

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